Quand on vit en ville, on ne manque pas de croiser ici et là des rosiers qui ont l’air de crier à l’aide pour qu’on vienne les sauver de leur triste sort. J’en arrive à me demander pourquoi il y a tellement de personnes qui en possèdent s’ils ne prennent pas la peine de les soigner.
D’accord, j’avoue que je n’ai pas toujours été irréprochable là-dessus. Mais en ce qui me concerne, j’ai bien retenu la leçon et j’espère pouvoir vous apporter mon aide grâce à ce guide pour des rosiers au top.
La taille de vos rosiers : son intérêt
Même si vous possédez un jardin grand comme mon appartement, vous n’êtes pas obligé de savoir exactement à quoi sert de tailler des rosiers. Et c’est justement pour vous apprendre le fin mot de l’histoire que je suis là !
En gros, tailler vos rosiers va aider son développement. C’est aussi pour faciliter l’entretien de la plante que de les couper un peu ici et là. Pour moi, c’est surtout une façon de s’assurer que le cœur du rosier ne va pas finir dans un sale état.
Je m’explique : quand cette plante est mal taillée, le soleil aura du mal à atteindre son cœur. C’est pour cette raison que je conseille toujours de dégager les branches qui s’entrecroisent, mais de ne pas aller au-dessous de l’œil extérieur. Cette dernière précaution est juste pour s’assurer que le rameau qui devrait porter les fleurs ne soit enlevé.
Quel est le bon moment pour tailler des rosiers ?
Selon moi, il y a deux moments clés pour bien tailler des rosiers : l’automne, uniquement pour faire une pré-taille, et le printemps pour faire les choses avec une allure plus définitive. Pas d’excès de zèle ! Sur une année, une taille principale suffit largement.
Quand vous procèderez à la pré-taille du rosier, ce sera avant tout pour éliminer les branches mortes ainsi que les feuilles qui n’ont pas bonne mine. Pour ce qui est de la taille définitive, le boulot consistera surtout à leur donner leur aspect final, tout en gardant une coupe évasée.
Je comprends mieux pourquoi mon jardinier met toujours des endroits plus éclaircis que d’autres sur mes rosiers. Je commençais à me demander s’il ne me piquait pas des fleurs pour les refiler à on ne sait qui. Ce que j’en retiens, c’est que ça marche, et c’est le plus important.